Promouvoir un Agenda Inclusif d’Autonomisation des Femmes en Afrique de l’Ouest
Le rôle indispensable des femmes dans les sociétés d’Afrique de l’Ouest, en particulier leur participation aux activités économiques et socio-politiques, a suscité l’intérêt de divers groupes, notamment des gouvernements, des organisations de la société civile (OSC) et des particuliers dans le monde entier (Abdul-Fatawu, 2014). Au fil des ans, des acteurs discrets ont fait preuve d’une grande compassion et d’un fort engagement en élaborant des politiques féministes et en ratifiant divers protocoles internationaux visant à promulguer et à protéger les droits des femmes et des filles. En effet, mettre fin à toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles n’est pas seulement un droit humain essentiel, c’est aussi un élément crucial pour l’autonomisation de tous et la promotion d’un avenir durable. Selon la déclaration de Pékin de 1995, la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes à tous les niveaux est nécessaire pour l’établissement d’une société durable, juste et développée. Comme le prévoit le programme d’action de Pékin, un élément essentiel pour faire avancer l’agenda de l’autonomisation des femmes est d’impliquer les hommes et les garçons. Au-delà de la simple participation numérique ou symbolique des hommes, le cadre de Pékin définit l’engagement masculin comme un moyen nécessaire pour remettre en question les structures, les croyances, les pratiques et les institutions qui préservent les privilèges des hommes dans plusieurs domaines, ainsi que pour remédier aux inégalités entre les femmes et les hommes.
Cette recherche soutient que les organisations dirigées par des femmes et les mouvements de femmes en Afrique de l’Ouest peuvent atteindre leurs objectifs en autonomisation les hommes dans le processus, tout en garantissant que les priorités orientées vers l’autonomisation des femmes et des petites filles restent au centre de leur mission et de leurs actions.
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